VIOLINO NAPOLETANO, Violin concertos in Naples in the XVIII century

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Description

Vient de paraître en digital; CD disponibles à partir du 25 juillet 2025

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La musique sacrée, la musique instrumentale, la didactique, la musique pour les évènements
civils, aident toutes à définir l’excellence de cet art musical dans la Naples du XVIIIe siècle.

….La musique instrumentale, dont nous nous occupons ici, avait un rôle bien moins marginal
que ce que l’on a cru il y a encore quelques dizaines d’années, poussée comme elle l’était,
dans le cône d’ombre produit par l’énorme production d’opéra.

…la musique instrumentale napolitaine était vivante et féconde. Sa valeur
apparaissait déjà dans les salles des Conservatoires. Celle pour cordes jouait un rôle important
dans la didactique de ces institutions. Les enfants, outre l’orgue et le clavecin, devaient
étudier un instrument mélodique (d’habitude le violon). Il n’est donc pas étrange que plusieurs
des virtuoses de la musique vocale – Porpora, Pergolesi, Cimarosa – étaient aussi de très bons
violonistes. La primauté des Conservatoires napolitains en tant qu’écoles d’excellence était
acceptée partout et, dans leur cadre, a été conçu et mis au point ce système pédagogique
extraordinaire qui a façonné le langage de la musique européenne pendant un siècle au moins

…..L’école de violon napolitaine a joué un rôle dans le transfert de ces compétences. Née à
l’ombre du mythe du chant napolitain et de ses acteurs légendaires, après avoir accompli
cette tâche elle s’est éteinte doucement, en renonçant à participer au projet commun de la
création du style classique à venir. D’ailleurs, se renfermer dans son caractère napolitain, à
l’abri des contaminations, est une caractéristique des citoyens de Naples que Pier Paolo
Pasolini soulignera encore deux siècles plus tard : « Les napolitains ont décidé de s’éteindre,
en restant jusqu’au bout napolitains, c’est-à-dire inimitables, irréductibles et incorruptibles ».
Salvatore Carchiolo (extraits)
Traduit par Maria-Laura Bardinet Broso

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