SEBASTIAN DE ALBERO, Sonatas para clavicordio XVI-XXX

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Description

Finalement bientôt disponible le second volume de l’intégrale des Sonates pour clavecin de Sebastian de Albero par Mario Raskin.

Clavecin Kroll, 1776
Kroll Harpsichord, 1776

 

Le rêve à l’origine de cet enregistrement

 

Je dormais paisiblement quand vers 3 heures du matin le téléphone s’est mis à sonner, la ligne fixe, celle qui ne sonne
plus depuis que les portables se sont imposés dans nos vies, sauf pour nous vendre des fenêtres ou bien une nouvelle
police d’assurance qu’on n’a pas demandée.
Je me réveille en sursaut et accourt vers le téléphone, songeant à une nouvelle très grave, étant donné l’heure de l’appel.
Je décroche :
– Hola Mario ! habla Sebastián… Sebastián de Albero, hombre !
– Sebastián QUI ????
…et dans un castillan très «castizo» il continue la conversation, que je traduis ici pour mes amis français, belges, suisses,
québécois et africains.
Oui, Sebastián de Albero, tu me connais bien puisque tu joues ma musique et tu viens de l’enregistrer, en plus.
J’ai arraché le combiné de mon oreille et l’observais avec l’expression la plus étonnée que je puisse donner à mon
visage, mais c’était inutile… j’avais oublié que les téléphones fixes ne possèdent pas d’écran, je ne pouvais pas voir
Sebastián, lui, n’entendait que ma voix.
Interloqué et à moitié endormi j’essaie de lui demander comment est-il possible qu’il me contacte par cette voie, ma
foi… insolite.
– C’est parce que je sais que tu as rencontré mes collègues Scarlatti, Soler, Duphly, Forqueray et même un flamand,
Joss Boutmy, je crois. Alors je me suis demandé pour quelle raison tu ne m’as pas contacté au moment d’enregistrer ma
musique ?
– Tu es un peu jaloux à ce que je vois… sache que je n’ai pas essayé de les contacter, ils sont venus spontanément à moi
! et même que Mimo a profité de ma naïveté pour me plumer dans une partie de dés aux jardins de l’Alhambra.
– Je sais, il m’a dépouillé moi aussi en trichant lors d’une partie dans un recoin d’un des salons du palais royal, à Madrid.
Mais c’était un très bon collègue par ailleurs, musicien supérieurement doué… je me suis inspiré de son travail pour écrire
ma musique, mais… finalement quelque chose d’un peu différent est jailli de ma plume. J’ai conservé la forme que nous
affectionnons tous à cette époque : la pièce en deux parties, que parfois on appelait sonate, parfois exercice, enfin…..

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