Ce vendredi 21 mai marque le 25e anniversaire de la disparition du compositeur Olivier Greif à l’âge de 50 ans.

J’irai assister ce soir au concert organisé par l’Association Olivier Greif pour honorer sa mémoire; parmi les interprètes du beau programme de ce concert, Jonathan Benichou jouera la sonate Paradisiac Memories.

Jonathan a connu Olivier Greif et je vous laisse lire ci dessous le texte qu’il a écrit en préambule du livret accompagnant le CD (disponible le 22 juillet sur toutes les plateformes et dès fin août en magasin).

Trois sonates pour piano

Ces trois sonates représentent le fruit d’une longue exploration personnelle. J’ai eu le bonheur de connaître Olivier Greif les quatre dernières années de sa vie et il a marqué ma période d’études au CNSM de Paris tout singulièrement en laissant une trace indélébile sur mon développement musical.
Sa ferveur, sa fièvre et sa flamme ont eu une grande influence sur mon travail d’interprète, mais ont aussi inspiré le compositeur qui allait naître en moi. La puissance expressive, extatique et mystique de sa musique m’a amené à découvrir des possibilités aussi fantasques que rigoureuses. Son traitement du contrepoint, riche d’un excès de vie mais questionnant toujours la mort, témoigne de ce que peut exprimer un compositeur nourri de l’histoire du XXème siècle et ayant Mahler et Chostakovitch pour pères musicaux.
Je suis heureux d’offrir au public, aux admirateurs d’Olivier Greif, trois oeuvres enregistrées pour la première fois en studio. Trois sonates appartenant à trois périodes distinctes de sa vie et de ses quêtes, de la jeunesse à la maturité. Frôlant parfois le dodécaphonisme, il n’oublie jamais la tonalité. Son humour et sa gravité se mêlent souvent pour atteindre une frénésie du discours à la fois pianistique et symphonique, à l’extrême limite des ressources de l’instrument.
Je dédie ce disque à sa mémoire pour marquer le vingt-cinquième anniversaire de sa disparition.
Jonathan Benichou

Ces trois sonates représentent le fruit d’une longue exploration personnelle. J’ai eu le bonheur de connaître Olivier Greif les quatre dernières années de sa vie et il a marqué ma période d’études au CNSM de Paris tout singulièrement en laissant une trace indélébile sur mon développement musical.


Sa ferveur, sa fièvre et sa flamme ont eu une grande influence sur mon travail d’interprète, mais ont aussi inspiré le compositeur qui allait naître en moi. La puissance expressive, extatique et mystique de sa musique m’a amené à découvrir des possibilités aussi fantasques que rigoureuses. Son traitement du contrepoint, riche d’un excès de vie mais questionnant toujours la mort, témoigne de ce que peut exprimer un compositeur nourri de l’histoire du XXème siècle et ayant Mahler et Chostakovitch pour pères musicaux.


Je suis heureux d’offrir au public, aux admirateurs d’Olivier Greif, trois oeuvres enregistrées pour la première fois en studio. Trois sonates appartenant à trois périodes distinctes de sa vie et de ses quêtes, de la jeunesse à la maturité. Frôlant parfois le dodécaphonisme, il n’oublie jamais la tonalité. Son humour et sa gravité se mêlent souvent pour atteindre une frénésie du discours à la fois pianistique et symphonique, à l’extrême limite des ressources de l’instrument.
Je dédie ce disque à sa mémoire pour marquer le vingt-cinquième anniversaire de sa disparition.